Un pollen léger et voyageur ... 

 

 

 

•       pic pollinique généralement en septembre
•       2,5 milliards de grains de pollen produits par jour et par pied
•       pollen très fin (10µm) aéroporté sur plus de 100 km => L’exposition au pollen existe dans les zones où la plante est présente et dans celles où le vent est capable d’apporter le pollen.
 

 

Un problème de santé public…

 

 
 
  • 13.3%  des personnes allergiques aux pollens d ’ambroisie en Rhône-Alpes d ’après les diverses études épidémiologiques réalisées (Etude de prévalence Rhône Alpes 2015);
  • 5 grains de pollens/m3 d’air suffisent pour que les symptômes apparaissent; les troubles peuvent débuter à des seuils inférieurs chez les sujets hyper-sensibles
  • Symptômes les plus courants: Rhinite survenant en août-septembre et associant :
  • écoulement nasal, conjonctivite : yeux rouges, gonflés, larmoyants, démangeaisons, symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois atteintes cutanées: urticaire ou eczéma.
  • Dans 50% des cas, apparition de l’asthme ou aggravation.
  • Symptômes d’autant plus prononcés que le taux de pollens dans l’air est élevé.
  • Symptômes qui prédisposent aux allergies d’automne.
 

Un coût non négligeable pour la collectivité

 
 
 
 
  • Les coûts de santé imputables à l’allergie au pollen d’Ambroisie en Rhône-Alpes en 2012 : estimés entre 11.3 et 15,7 millions d’euros, dont plus de la moitié sont dus aux médicaments anti-allergiques et aux consultations.
  • Ne concernent que les assurés du régime général donc coûts sous-estimés.

Une adventice problématique
pour le monde agricole
 

  • Impact économique de l’ambroisie sur le milieu agricole – CETIOM/ARVALIS Présentation au colloque Ambrosia Lyon 2012 : Constat : la répartition de la sole régionale des grandes cultures et de la présence d'ambroisie se recoupent.
  • Une perte de rentabilité indéniable :

               > Sur Tournesol, perte de l'ordre de 3 q/ha pour 10 ambroisies au m². Peut être réduit au 2/3 avec traitement
              > Sur Pois, Sorgho, Soja, à dire d'expert, en cas de non maîtrise, perte d’une dizaine de quintaux /ha
              > Sur Maïs, concurrence = pertes de rendement non évaluée (efficacité du désherbage)

 

Un coût également pour les agriculteurs

  • Diminution de revenus (en cas de non contrôle) = fonction de nuisibilité, des surfaces infestées, des pertes potentielles et des prix de vente
  • Augmentation des charges = charges supplémentaires liées spécifiquement à la gestion de l’ambroisie (traitement du sol...)
  • Effets différés sur les charges et revenus = en cas de non contrôle, la production de graines d'ambroisie entraînera des coûts futurs.
  • Importance économique d'une lutte adaptée et efficace sur les cultures. 
  • Une perte financière potentielle de 12,5 millions d’euros si les surfaces infestées ne sont pas traitées qui peut être réduite à 2 millions d’euros avec des actions de lutte

Une plante dispersée par l’homme

  • Une dispersion naturelle des semences par le ruissellement des eaux de surface.
  • Une dispersion favorisée en grande partie par les activités humaines:
  • Lors des grands travaux d’aménagement sur les terrains non-végétalisés,
  • Par le développement des cultures de tournesol,
  • Par le développement des friches industrielles,
  • Via la contamination par les machines agricoles et BTP circulant
  • Par le transport de terres et de matériaux contaminés par des graines (BTP, routes),